pro enfance souligne quant-à-elle la nécessité de permettre à chaque enfant qui en a besoin de pouvoir accéder à un lieu d'accueil de l'enfance de qualité et professionnalisé. Les différents programmes nationaux récemment lancés mettent effectivement en évidence l'accueil de l'enfance en tant qu'investissement favorisant l'éveil des plus jeunes, la conciliation des temps familiaux et professionnels ou la lutte contre la pauvreté. Pour que cet investissement soit suivi d'effets bénéfiques pour les enfants, il faut toutefois que celui-ci soit de qualité et accessible à tous ceux qui en ont besoin. Prendre soin d'un enfant qui n'est pas le sien nécessite des compétences et donc une formation pointue. La professionnalisation de l'accueil de l'enfance a donc un coût dont l'investissement est durable.
Pour y parvenir, il est essentiel que les communes, les cantons et la Confédération contribuent à la mise en place d'un système d'accueil de l'enfance cohérent et de qualité pour les enfants de 0 à 12 ans. Le rôle des entreprises est également à prendre en considération. Les cantons de Vaud, de Neuchâtel et de Fribourg sont par exemple précurseur en la matière. Enfin, toujours pour des questions d'égalité des chances, il paraît opportun d'introduire une tarification pour toutes les familles et pas uniquement pour les parents qui travaillent. Pour cela, la mise en place de systèmes de financement suffisants, stables et pérennes s'avère aussi adéquat.
Enfin, l’OCDE recommande quant-à-elle (Petite enfance, grands défis II) un modèle d’investissement public axé sur l’offre. Celui-ci assure une qualité plus uniforme et un meilleur taux de couverture des populations enfantines que les modèles fondés sur les aides aux familles. Il contribue aussi à promouvoir le droit à l'éducation pour toutes et tous.
Plus d'information sur le postulat (18.3257) - déposé le 15.03.2018
Objet classé car le conseil n’a pas achevé son examen dans un délai de deux ans