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Prise de position de la Commission fédérale pour l’enfance et la jeunesse

La Commission fédérale pour l'enfance et la jeunesse (CFEJ) attire l’attention du Conseil fédéral sur une série de problématiques auxquelles il conviendra de répondre au mieux – au niveau fédéral et avec le concours des cantons et des communes - pour minimiser les conséquences négatives de cette crise sur les conditions de vie et le développement des enfants et des jeunes.

La CFEJ constate notamment que le confinement (même s’il n’est pas intégral) augmente le risque de violence domestique, y compris de maltraitance envers les enfants et les jeunes. Dans une situation ordinaire, ce sont les enfants en âge préscolaire qui sont lesplus vulnérables. Dans la situation actuelle, les enfants en âge scolaire sont aussi privés du contact direct avec les professionnel-le-s (enseignant-e-s, édu-catrice/-teur de la petite enfance ou de l’accueil extra-scolaire, animatrice/teur socioculturel-l-e, monitrice/teur de sport, etc.) auxquels ils pourraient faire appel en cas de problème.

Elle propose notamment d'élargir l’accueil d’urgence mis en place dans les différents cantons, à l’école, en crèche et structure d’accueil pour les enfants dont les deux parents travaillent dans des secteurs clés pour lutter contre la pandémie, aux enfants en situation de précarité ou à risque d’être maltraités (violence active, mais aussi négligence), sur la base d’une pesée d’intérêts entre les impératifs sanitaires et sociaux où l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale.

Lire la lettre de la CFEJ - 09.04.2020