Intégration : l'encouragement précoce devient incontournable
Lors de la troisième Conférence nationale sur l’intégration, plus de 250 acteurs issus des milieux de la politique, de l’économie et de la société civile ont débattu de la manière de mieux intégrer les étrangers en Suisse.
L’accent a été mis sur la collaboration que la Confédération, les cantons, les villes et les communes avec les acteurs non institutionnels dans les trois domaines "travail", "petite enfance" et "vivre-ensemble". Conclusion principale de la conférence : il est nécessaire de renforcer la collaboration entre les différents acteurs là où les individus vivent et travaillent.
Aujourd’hui déjà, plus de la moitié des enfants de moins de six ans vivent dans des foyers issus de la migration, et cette proportion va croissant. De grandes différences de développement apparaissent au plus tard lorsque les enfants commencent l’école enfantine, des différences qui peuvent influencer leur scolarité et qu’ils ne seront pas toujours en mesure de gommer. Dans le cadre du dialogue "Dès la naissance", les spécialistes ont donc été sensibilisés à l’importance pour l’intégration d’encadrer les enfants dès leur plus jeune âge. Tous les enfants en Suisse doivent pouvoir entrer dans la vie en bonne santé, indépendamment de leur origine, et maîtriser si possible la langue quand ils entrent à l’école. "Investir dans l’encouragement précoce est une chance de progresser dans la politique d’intégration, ce qui explique les efforts des villes et des communes en ce sens", explique le conseiller national Kurt Fluri, président de l’Union des villes suisses.
Communiqué de presse du Secrétariat d'Etat à la migration - 19 juin 2017